Au-delà des mots *** وراء الكلمات



5 sept. 2010

Dieu ne se satisfait que de lui même, alors...

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(Lecture biblique: Hébreux chap. 10 verset 1 à 12)

En scrutant les écritures en général et le passage de la lettre aux hébreux nous réalisons que Dieu ne se satisfait que de lui-même. Je ne pourrai jamais satisfaire Dieu, même avec les meilleures intentions du monde. Si je crois que je peux le satisfaire voire lui plaire et bien, je me trompe et je me mens, et c’est pourquoi, Dieu a crucifié avec et en Christ ma nature humaine avec ses mauvais cotés et ses bons cotés aussi.

Dieu ne se satisfait que de son Fils Jésus Christ. Les meilleurs sacrifices ne servent à rien, y compris mes bonnes intentions qui finissent tôt ou tard par trouver leurs limites.

Dieu ne veut voir que son Fils à travers nous à titre individuel et à travers l’Eglise à titre collectif. Dieu est tellement saint qu’il ne veut voir que son Fils Jésus Christ qui nous a justifié. Tout ce qui ne provient pas de son Fils est inutile et même une entrave à sa volonté.

Ce n'est pas pour rien que le Seigneur a payé le prix à travers son œuvre d’amour accomplie sur la Croix.

Cette sainte Croix (et je ne parle pas du signe mais de son message et de la réalité qu'elle cache) doit faire son œuvre en nous par un brisement de notre nature qui laisse simultanément et progressivement Christ se refléter à travers nous. Et cela, aucun effort humain ne peut le réaliser. Les meilleures intentions du monde et les meilleures activités du monde ne me feront pas avancer dans ma vie chrétienne, au meilleur des cas, elles me font vivre une paix passagère et un semblant de vie chrétienne qui manque de racines profondes et à la moindre épreuve je vacille…

La vie chrétienne se vit par la foi en l’œuvre accomplie par notre Seigneur Jésus Christ qui est le seul à pouvoir plaire, honorer et satisfaire Dieu le Créateur. Comme la parole de Dieu le dit clairement : Tout doit venir de Christ, par Christ et pour Christ notre Seigneur

Je ne peux avancer qu’après m’être assis et reposé sur le Seigneur et surtout sur ce qu’il a accomplit à ma place. Le Seigneur ne m’appelle pas à marcher mais d’abord à m’assoir et lui demander de se révéler à moi.

Ce sont les fruits de cette révélation progressive qui me font marcher et vivre ma vie chrétienne et non l’inverse. Faire autrement c’est laisser ma nature me guider à travers mes efforts humains que le Seigneur a d’ailleurs crucifiés. Me confier en moi-même c’est dépendre de ma propre volonté et de mes sensations qui peuvent paraitre bonnes et pourtant elles entravent la volonté de Dieu puisqu’elles ne sont ni régénérées ni sanctifiées, et surtout qu’elles ne proviennent pas de celui qui est le seul apte à plaire à Dieu, Jésus Christ.

Dire qu’il faut d’abord se reposer c’est assimiler et intégrer en mon être intérieur l’œuvre accomplie du Seigneur Jésus Christ. Assimiler non pas par ma tête et mon savoir mais par une révélation profonde qui s’adresse d’abord à mon être intérieur qui est créé justement par Dieu pour recevoir sa révélation. C’est tout simplement par la foi que je me repose sur ce qui est accompli d’une manière totale et définitive et si je manque de foi (entre guillemets), je n’ai qu’à demander à Dieu de l’animer en moi car, en fait, la foi n’est pas perdue, mais elle est souvent masquée par mes préjugés et mon raisonnement.

Je dois me reposer sur le Seigneur et dans le Seigneur car Il a tout accompli et il ne me demande rien d’autre que de laisser cette œuvre se révéler en moi et agir en moi. C’est là où commence la soumission à Dieu.

Je reconnais que c’est insensé que de tenir de tels raisonnements, et pourtant c’est le message que véhicule la Croix que l’apôtre Paul reconnait comme une folie pour la logique humaine (1 corinthiens 1.18). Il suffit de croire seulement et louer Dieu pour son œuvre complète. Comme le dit si bien le psaume 106 : 12 : (Et ils crurent à ses paroles, Ils chantèrent ses louanges)

Lisons deux passages très riches de la parole de Dieu qui nous rappelle l'Œuvre accomplie du Seigneur Jésus Christ ainsi que notre participation et notre identification à cette Œuvre:

- 2 Corinthiens 5 : 14 et 15
- Romains 6 : 3-11

Abdelhak

--------------------------------------------------------------------------------------

Pour compléter notre échange, voici quelques extraits du livre de Watchman Nee ( La vie chrétienne normale ) :

« Notre mort avec Christ est un fait accompli
…………………….
Aucun de nous ne saurait progresser spirituellement sans comprendre cela, De même que nous ne pouvons être justifiés si nous n’avons pas vu qu’il a porté nos péchés sur la croix, ainsi nous ne pourrons réaliser la sanctification si nous n’avons pas vu qu’il nous a porté, nous, sur la croix.
Non seulement nos péchés ont été mis sur lui, mais nous avons-nous même, été mis en lui.

Comment avez-vous reçu le pardon ? Vous avez compris que le Seigneur Jésus était mort comme votre substitut, qu’il avait pris sur lui vos péchés, et que son sang a été versé pour vous laver de votre souillure.
Lorsque vous avez vu que tous vos péchés avaient été effacés sur la croix, qu’avez-vous fait ? Avez-vous dit : « Seigneur Jésus, je te prie, viens mourir pour mes péchés » ? non, vous ne lui avez rien demandé ; vous avez simplement remercié le Seigneur. Vous ne l’avez pas supplié de venir mourir pour vous, car vous aviez compris qu’il l’avait déjà fait.

Or, ce qui est vrai de votre pardon est vari aussi de votre délivrance. L’œuvre est accomplie. Il ne s’agit plus de demander, mais seulement de le louer. Dieu nous a tous mis en Christ, de sorte que lorsque Christ a été crucifié, nous avons été crucifiés, nous aussi.
Tout ce qui vous reste à faire, c’est de louer le Seigneur de ce que, quand Christ est mort, vous êtes mort, vous aussi vous êtes mort en lui. Louez-le pour cela, et vivez à cette lumière ! (Psaumes 106 :12)

Croyez-vous en la mort de Christ ? Naturellement, vous y croyez, Eh bien, cette même écriture qui dit qu’il est mort pour nous, dit aussi que nous sommes morts avec lui.

- Romains 5 :8 : « Christ est mort pour vous » c’est la première déclaration, et elle est bien nette ; mais les suivantes le seraient-elles moins ?

- Romains 6 :6 « Notre vieil homme a été crucifié avec Christ »

- Romains 6 :8 « Nous sommes morts avec Christ »
Que le Seigneur soit loué ! Lorsqu’il mourut sur la croix, je suis mort avec lui. Non seulement il mourut à ma place, mais il m’a porté avec lui à la croix, de sorte que, lorsqu’il mourut, je mourus aussi.
Et si je crois à la mort du seigneur Jésus, je peux croire à ma propre mort avec autant de certitude que je crois à la sienne.
Pourquoi croyez-vous que le Seigneur est mort ? Sur quoi fondez-vous cette foi ? Est-ce parce que vous sentez qu’il est mort ? Non, vous ne l’avez jamais senti. Vous le croyez parce que la parole de Dieu vous le dit.

Lorsque le Seigneur a été crucifié, 2 brigands ont été crucifiés avec lui. Vous ne doutez pas non plus qu’ils ont été crucifiés avec lui, parce que les écritures le disent clairement.
Vous croyez à la mort du Seigneur Jésus, et vous croyez à la mort des 2 brigands avec lui. Alors qu’en est-il de votre propre mort ? Votre crucifixion est plus intimement liée à la sienne que la leur.
Ils ont été crucifiés en même temps que le seigneur, mais sur des croix différentes, tandis que vous avez été crucifié avec lui, sur la même croix, car vous étiez en lui lorsqu’i est mort. Comment pouvez-vous le savoir ? Vous pouvez le savoir parce que Dieu l’a dit, et que c’est une raison suffisante. Cela ne dépend point de vos sentiments.

Si vous sentez que Christ est mort, il est mort et si vous ne sentez pas qu’il est mort, il est mort. Si vous sentez que vous êtes mort, vous êtes mort ; et si vous ne sentez pas que vous soyez mort, vous êtes cependant, et tout aussi sûrement, mort. Ce sont des faits d’ordre divin.
Que Christ soit mort, c’est un fait ; que les 2 brigands soient morts, c’est un fait, et que vous soyez mort, c’est un fait aussi.
Laissez-moi vous le dire : « vous êtes mort ! » C’en est fait de vous-même ! Vous avez été mis de côté.
Ce « moi » dont vous avez horreur est sur la croix en Christ. Et « celui qui est mort est libéré du péché » (Romains 6 :7). C’est cela l’évangile pour les Chrétiens.

Nous n’arriverons jamais à réaliser notre crucifixion par notre volonté ni par nos efforts, mais seulement en acceptant ce que le Seigneur Jésus a fait sur la croix. Il faut que nos yeux soient ouverts sur l’œuvre accomplie au calvaire.
………………………………….
Vous recevez la délivrance du péché de la même manière que vous recevez le pardon des péchés.
Car les voies de Dieu, pour nous délivrer du péché, sont entièrement différentes des voies de l’homme.
La voie de l’homme consiste à supprimer le péché en cherchant à le vaincre ; la voie de Dieu consiste à mettre de côté le pécheur.

Beaucoup de Chrétiens se lamentent sur leur faiblesse, pensant que, s’ils étaient plus forts, tout serait bien.
L’idée que nous ne pouvons pas vivre une vie sainte à cause de notre faiblesse, et que quelque chose de plus nous est demandé, conduit tout naturellement à cette fausse conception du moyen de délivrance.
Si nous sommes préoccupés par la puissance du péché et par notre incapacité à la surmonter, nous en concluons naturellement que, pour remporter la victoire sur le péché, il nous fat avoir plus de force. « Si seulement j’étais plus fort, disons-nous, je pourrais surmonter mes violent accès de colère », et nous demandons au Seigneur de nous fortifier, afin que nous puissions contrôler nos réactions.

Mais cela est une grave erreur, ce n’est pas le christianisme. Les moyens par lesquels Dieu nous délivre du péché ne consistent pas à nous rendre de plus en plus forts, mais à nous rendre de plus en plus faibles.
C’est sûrement une manière plutôt singulière de nous amener à la victoire, diriez-vous, mais c’est le chemin de Dieu.
Dieu nous affranchit du pouvoir du péché, non pas en fortifiant notre vieil homme, mais en le crucifiant, non pas en l’aidant à arriver à quelque chose, mais en le mettant hors d’action.

Vous avez peut-être essayé durant des années, mais en vain, d’exercer un contrôle sur vous-même, et peut être est-ce encore votre expérience aujourd’hui ; mais le jour où vous verrez la vérité, vous reconnaîtrez que vous êtes totalement impuissant pour arriver au résultat désiré, mais aussi que Dieu, en vous mettant de côté, a tout accompli. Une telle révélation met fin à tout effort humain et personnel. »

WATCHMANN NEE ( La Vie chrétienne normale)

--------------------------------------------------------------------------------------
Qui est Watchman Nee ?

Watchman Nee (dont le nom chinois est Nee Shu-tsu) (1903-1972) se convertit à l'âge de 17 ans. Dès le commencement, sa consécration au Seigneur fut sans réserve. A l'âge de 18 ans, il rencontra Mademoiselle M.E. Barber, une missionnaire indépendante Norvégienne qui allait avoir une influence significative sur Watchman Nee, premièrement par ses conseils spirituels pleins de maturité et deuxièmement en lui faisant découvrir la meilleure littérature chrétienne et en lui prêtant des ouvrages chrétiens classiques. Watchman Nee fut un étudiant studieux de la Bible. Son désir de voir et de faire la volonté et les désirs de Dieu le conduisit à avoir un ministère enraciné dans la Bible.
Le ministère de Watchman Nee dura environ trente années. Il fut l'instrument divinement choisi au moyen duquel des centaines d'églises furent implantées et entourées de soins bienveillants, non seulement en Chine mais également dans tout l'Extrême-Orient. Sa compréhension de la vie chrétienne et de l'expression de l'Eglise était aussi proche que possible de la révélation biblique. Il suffit pour s'en convaincre de lire des livres tels que La Vie Chrétienne Normale et La Vie Normale de l'Eglise. Il fut aidé dans son travail par des co-ouvriers doués comme Stephen Kaung, Faithful Luke, Simon Meek, James Chen et d'autres qui veillèrent soigneusement à ce que l'œuvre soit fortifiée à travers un riche ministère. Watchman Nee fut arrêté et emprisonné par les Communistes en 1952. Il ne fut jamais relâché et mourut en prison en 1972.

--------------------------------------------------------------------------------------
Références bibliques :

2 Corinthiens 5 : 14 et 15
14 Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; 15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

Romains 6 : 3-11
3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ?
4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,
6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ;
7 car celui qui est mort est libre du péché.
8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
9 sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
10 Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit.
11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.

Hébreux 10 : 1 à 12
1 En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection.
2 Autrement, n'aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n'auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ?
3 Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ;
4 car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.
5 C'est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps;
6 Tu n'as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.
7 Alors j'ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté.
8 Après avoir dit d'abord : Tu n'as voulu et tu n'as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu'on offre selon la loi),
9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde.
10 C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes.
11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés,
12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu,

Membres